Me voici de retour avec un billet sur l’appellation Pomerol, région qui ne fait partie d’aucun classement mais très apprécier des amateurs.

C’est durant la période hivernale que le “Diamant Noir” - la Truffe du Périgord - arrive à maturité (de décembre à mars), le moment d’organiser des repas autour de ce tubercule considéré depuis la mythologie grecque « comme un don des dieux », l’occasion de se plonger dans l’appellation Pomerol…

Le repas est composé d’une salade tiède, accompagné d’une poêlé de patates & champignons servi avec une brouillade, un vrai régal…

c’est donc avec une soirée thématique “Diamant Noir”, articulé autour des saveurs de la pomme de terre, des œufs & de champignons (le tout servi au même moment) que nous partons à Pomerol avec un château Mazeyres 1973 (une bouteille d’un homme qui m’a dit un jour de continuer à prendre du plaisir avec le vins, voilà pour la petite histoire - merci à ton tour Louis ) …

Quelle surprise à l’ouverture, bouchon long, vrillé, imbibé en totalité, et parsemé de tâche, voir la photo ci-dessous…
La robe du vin est couleur grenat presque tuilé avec un nez surprenant pour son age, encore puissant et généreux. Les vins de Pomerol ont cette particularité d’être rond et souple avec un côté corsé mais là c’est vraiment un sacré plaisir - un plaisir sacré - le nez ne s’affaiblit aucunement et offre un sacré voyage olfactif.

Pour finir le repas nous continuons avec un Château la Pointe 2001. Il est vrai que depuis longtemps je voulais faire un dégustation (ni horizontale - ni verticale) sur une même appellation mais d’année différente (même avec de nombreuses années d’écart).

Ce La Pointe est souple et équilibré mais moins profond, de couleur sombre avec un nez moins riche que Mazeyres (28 ans les sépare…) mais agréable car sur le fruit pour cette fin de repas, on m’a fait bien des commentaires sur ce millésime mais dans l’ensemble je le trouve pas si mal et ce chateau et d’un bon rapport qualité - prix surtout dans ce millésime…